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Assassination Classroom 04/10/2025 Read more
Publié dans: Manga
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A propos de la série Assassination Classroom
Death Note est un manga écrit par Tsugumi Ōba et dessiné par Takeshi Obata. Il a débuté au Japon en décembre 2003 dans le magazine Weekly Shōnen Jump.
La série s’est achevée en mai 2006 après douze volumes reliés. En France, le manga est édité par Kana depuis janvier 2007.
Synopsis : Light Yagami, lycéen brillant et désillusionné, découvre un cahier surnaturel appelé « Death Note ». Ce cahier permet de tuer toute personne dont on connaît le nom et le visage. Convaincu de purifier le monde du crime, Light devient « Kira » et s’engage dans une guerre psychologique contre L, un détective mystérieux chargé de l’arrêter. Ryûk, le dieu de la mort, observe cette lutte intellectuelle et morale entre la justice et le pouvoir absolu.
Tsugumi Ōba est le scénariste de Death Note. Utilisant un pseudonyme, il reste très discret sur sa véritable identité. Il est célèbre pour ses récits psychologiques complexes où la morale et le pouvoir se confrontent. Après Death Note, il crée Bakuman. et Platinum End, deux séries saluées pour leur profondeur narrative. Ōba maîtrise l’art de la tension et de la stratégie, offrant au manga une dimension intellectuelle rare.
Takeshi Obata, né à Niigata en 1969, est le dessinateur de la série. Avant Death Note, il s’était déjà fait remarquer grâce à Hikaru no Go. Son style est précis, réaliste et expressif, capable de transmettre émotions et tension à travers le regard des personnages. Après Death Note, il collabore à d’autres œuvres comme Bakuman. et Platinum End, confirmant son talent de dessinateur majeur du manga contemporain.
Shūeisha, l’éditeur japonais, publie Death Note dans le célèbre magazine Weekly Shōnen Jump. Cette maison d’édition est à l’origine de séries emblématiques comme One Piece, Naruto et Dragon Ball. Elle incarne la référence du manga shōnen mondial.
Kana, l’éditeur français, diffuse la série depuis 2007. Ce label appartient à Dargaud et a permis de populariser de nombreux mangas en Europe, comme Fullmetal Alchemist et Hunter × Hunter. Kana s’impose comme un pilier du manga francophone.
Tout commence lorsqu’un dieu de la mort, Ryûk, laisse tomber son Death Note dans le monde des humains. Ce cahier, capable de tuer quiconque dont le nom y est inscrit, est découvert par Light Yagami, un lycéen surdoué. Dégoûté par la criminalité du monde, Light décide d’utiliser le cahier pour le purifier. Il devient alors le justicier « Kira ».
Les morts inexpliquées attirent rapidement l’attention d’Interpol et du détective connu sous le nom de L. Commence alors un duel intellectuel d’une intensité rare. L et Light se soupçonnent, se défient, se piègent dans une guerre psychologique qui dépasse la simple enquête policière.
Au fil du récit, Light rencontre Misa Amane, une idol amoureuse de Kira et détentrice d’un second Death Note. Ensemble, ils manipulent leurs proches, sacrifiant leur humanité pour leur vision de la justice.
Après la mort de L, deux nouveaux détectives, Near et Mello, reprennent l’enquête. La lutte devient plus complexe, mêlant organisations secrètes, trahisons et manipulation médiatique. Light, désormais adulte et membre de la police, pense avoir tout gagné. Mais Near le force à commettre une erreur fatale. Dans le dernier affrontement, la vérité éclate. Le pouvoir absolu corrompt Light jusqu’à sa chute finale. Son rêve d’un monde parfait s’effondre, révélant la fragilité de la justice autoproclamée.
Light Yagami : lycéen brillant, il devient Kira après avoir découvert le Death Note. Son idéal de justice se transforme en tyrannie.
L : détective énigmatique, il symbolise la raison et la logique. Sa rivalité avec Light donne au manga sa tension principale.
Ryûk : dieu de la mort, spectateur amusé du chaos qu’il a provoqué. Il représente le désintérêt divin pour la morale humaine.
Misa Amane : mannequin célèbre et fidèle à Kira. Elle apporte au récit une dimension émotionnelle et tragique.
Near et Mello : successeurs de L. L’un agit avec calme et méthode, l’autre par impulsion. Ensemble, ils parviennent à faire tomber Kira.
Arc de la découverte : Light trouve le Death Note et teste ses pouvoirs. L’enquête de L débute, établissant les règles du jeu mortel.
Arc de la confrontation : L et Light s’affrontent dans une bataille d’esprit. Manipulations, doubles identités et sacrifices se succèdent.
Arc de Near et Mello : Après la mort de L, Light semble invincible. Mais Near et Mello reprennent la chasse et mènent à sa défaite finale.
L’anime Death Note est produit par le studio Madhouse et diffusé au Japon entre octobre 2006 et juin 2007. Il compte 37 épisodes. L’adaptation reste fidèle au manga, amplifiant la tension grâce à une mise en scène sombre et une bande-son intense.
En France, la série est diffusée sur MCM à partir de 2008. Plusieurs films live japonais voient ensuite le jour, dont Death Note: The Last Name et L: Change the World. Un drama télévisé est diffusé en 2015 au Japon. En 2017, Netflix produit une adaptation américaine, qui reçoit un accueil mitigé pour ses libertés avec le scénario original.
Death Note interroge la notion de justice. Light veut éradiquer le mal, mais devient lui-même un meurtrier. Le manga questionne la frontière entre bien et mal.
Le pouvoir et la corruption sont centraux. Light, guidé par un idéal, finit consumé par son orgueil. Le Death Note symbolise la tentation divine et la chute humaine.
La dualité entre Light et L représente deux visions du monde : la justice morale contre la justice institutionnelle. Les pommes de Ryûk rappellent le fruit défendu, symbole biblique de la connaissance et du péché.
Chaque page, chaque nom écrit devient une métaphore du poids de la responsabilité. La lumière et l’ombre, omniprésentes dans la mise en scène, renforcent ce conflit intérieur.
Takeshi Obata adopte un style réaliste et détaillé. Les visages sont expressifs, les ombres profondes. L’équilibre entre clarté et tension rend chaque scène immersive.
La mise en page est cinématographique. Les contrastes entre noir et blanc traduisent les dilemmes moraux des personnages. Les Shinigami, dessinés avec des lignes grotesques et menaçantes, contrastent avec l’humanité froide de Light.
Obata excelle dans la tension visuelle : regards croisés, gestes suspendus, et silences lourds. Son style accentue la dimension psychologique du récit.
Death Note s’inspire des mythes japonais sur les Shinigami, dieux de la mort. Le concept du cahier renvoie à la croyance selon laquelle les dieux consignent les noms des morts.
L’œuvre évoque aussi la Bible et la tentation de jouer à Dieu. Ryûk, en offrant le cahier, devient le serpent du jardin d’Éden.
Obata et Ōba citent également les thrillers psychologiques occidentaux, notamment Se7en et Silence des Agneaux, dans la construction des enquêtes et des confrontations mentales.
Death Note a révolutionné le shōnen par son approche intellectuelle. Il a introduit des thèmes philosophiques rares dans un magazine grand public.
La série a inspiré d’innombrables œuvres explorant le pouvoir et la justice. Elle a aussi influencé la mode, les jeux vidéo et les débats éthiques autour du bien et du mal.
Son succès mondial a consolidé la réputation du manga japonais comme forme d’art capable d’aborder des sujets complexes et universels.
Death Note a remporté plusieurs distinctions, dont le Prix Peng ! du meilleur manga en 2007. Il figure régulièrement dans les classements des meilleures séries de tous les temps. Tsugumi Ōba et Takeshi Obata ont reçu des éloges pour leur maîtrise narrative et graphique.
Death Note est une œuvre majeure du manga moderne. Par sa narration tendue, son propos philosophique et son esthétique raffinée, elle continue d’influencer créateurs et lecteurs. Entre réflexion morale et suspense, elle incarne la perfection du duel intellectuel japonais. Que l’on admire ou que l’on craigne Kira, impossible de rester indifférent face à ce miroir sombre de la justice humaine.
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